IA et rédaction web SEO : quels changements ?
Comment est utilisée l’IA en entreprise aujourd’hui ? Un rapport du service de conseil en IA de McKinsey, Quantum Black a révélé en août que près de 22 % des personnes interrogées utilisaient l’IA générative dans le cadre de leur travail. Et en majorité pour de la rédaction.
14% des répondants indiquaient que leur société emploie l’IA générative pour le marketing et les ventes. Elle est aussi utilisée par 13% pour le développement de produits et 10% pour les services opérationnels.
Dans le marketing, cette IA aide à rédiger et résumer des textes et à personnaliser la communication. Elle est également utilisée pour identifier les besoins clients, écrire des documents techniques, concevoir de nouveaux produits et anticiper les tendances.
Et face à une demande de contenus rédactionnels SEO devenue titanesque, l’IA vient en renfort des rédacteurs web, afin de les aider à accélérer leurs cadences.
L’IA générative offre des avantages significatifs pour le SEO. Elle peut structurer les textes, optimiser le positionnement des mots et enrichir le contenu pour mieux répondre aux critères des moteurs de recherche. Elle accélère aussi la recherche de sujets liés à des mots-clés et renforce la volumétrie des contenus, élément clé pour améliorer le classement SEO
Concrètement, aujourd’hui, l’IA est devenue un assistant de rédaction pour la reformulation d’un texte, la correction orthographique, le placement de mots-clés, l’optimisation de contenus…
Toutefois, l’IA nécessite une formation adéquate pour fournir des résultats pertinents.. Cependant, malgré ces avancées, l’intervention humaine reste essentielle pour garantir la qualité, la pertinence et la nuance du contenu. La combinaison de l’IA et de l’expertise humaine représente l’avenir du SEO.
IA et nombre de mots pour Google
Le Journal du Net s’est récemment posé la question du lien entre le contenu généré par l’IA et le nombre de mots idéal d’un texte pour le SEO de Google. L’on sait que les contenus rédactionnels doivent faire au moins 500 mots pour intéresser Google.
L’utilisation de l’IA générative a en effet eu pour conséquence la création de beaucoup de contenus et de contenus plus longs. Une surenchère de mots qui n’est pas toujours synonyme de qualité. Or, c’est la pertinence des textes qui permet de bien référencer un contenu sur Google, pas la quantité.
Comme l’explique dans le JDN Christian Méline, créateur des Metamots : “tous les thèmes ne nécessitent pas la même quantité d’explications. De ce que je sais, Google regarde d’abord les 500 premiers mots. Si cela ressemble trop à ce qu’il a déjà, il passe son tour. Ensuite, il faut juste que le sujet soit traité correctement. Vous ne devez pas radoter, ni zapper une partie des informations importantes.”
Les experts ici interrogés insistent sur le fait de ne pas rallonger son contenu pour répondre à la concurrence car il se pourrait que la longueur excessive d’un texte devienne un signal négatif pour Google.