Toute entreprise ou tout particulier qui souhaite se développer sur le web doit travailler son référencement pour gagner en visibilité. Dans cette optique, disposer d’un blog constitue une très bonne idée. Cela dit, le boom d’Internet a entraîné une ruée vers le digital.
Ce qui amène les algorithmes des moteurs de recherche à évoluer constamment pour offrir une meilleure expérience aux internautes et aux détenteurs de sites web. Pour autant, les spécialistes du référencement naturel ne sont pas en reste. Retrouvez ci-après 8 étapes pour optimiser le référencement de votre contenu SEO.
Toujours trouver des titres percutants
Le titre est le premier contact entre le visiteur et votre contenu, car il apparaît sur la page des résultats de recherche. Ainsi, il doit représenter la réponse à la problématique qui préoccupe l’internaute. Il doit être soigné et donner envie de cliquer pour en découvrir davantage.
Par exemple : 5 méthodes efficaces pour…, Comment faire…, Quels sont les étapes pour…, etc. Ce sont là autant d’exemples pour vous inspirer. Mais il est est important de trouver une formule qui corresponde à votre sujet.
Dans le titre, les spécialistes comme id.agency recommandent d’inclure le mot-clé principal du texte. Le mot-clé principal est un mot, un groupe de mots ou une expression qui résume le sujet abordé. Du point de vue du SEO, cela permet d’indiquer aux algorithmes des moteurs de recherche l’élément central de l’article.
Rédiger une méta-description optimisée
Une fois le titre SEO mis en place, la prochaine étape sera la rédaction d’une méta-description optimisée. À titre indicatif, une méta-description, est un court résumé (environ 160 caractères) du contenu de la page web.
C’est le second lieu où vous devez insérer votre mot-clé principal et cette méta sert aussi à développer le titre. Il est également recommandé d’y inclure, des mots-clés en rapport avec la thématique traitée. Il faut savoir que l’écriture d’une méta-description correcte répond à certaines règles.
D’abord, les chiffres, les majuscules et les caractères spéciaux sont à éviter. De plus, le texte ne doit présenter aucune ambiguïté au lecteur. Ensuite, la MD doit respecter la limite de caractères imposée. Sinon, elle risque d’être tronquée et une partie du texte sera remplacé par des points de suspension. Enfin, elle doit donner une idée du contenu et inciter l’internaute à lire la page en entier.
Utiliser correctement les mots-clés et le champ sémantique
De manière générale, l’utilisation des mots-clés respecte un seul principe. Un mot-clé principal par page et des mots-clés secondaires rattachés au sujet, répartis dans tout le texte. Par exemple, pour un sujet sur la perte de poids, le mot-clé principal est évidemment la perte de poids. Dans votre méta-description et le corps du contenu, vous pouvez utiliser des termes comme : régime, produits amincissants, coach minceur, etc. Ces mots-clés sont dits secondaires.
L’angle sous lequel le sujet est abordé oriente le choix de ces mots-clés. Il en va de même pour le champ sémantique du sujet. Pour rappel, le champ sémantique fait référence à l’ensemble des mots et expressions qui étayent le thème. Il donne le contexte du sujet et rajoute de la pertinence au texte. Cependant, le champ sémantique et les mots-clés sont à utiliser avec parcimonie.
Il peut être tentant d’ajouter le plus possible ces éléments dans le texte, en espérant obtenir de meilleurs résultats. Mais sachez que cette pratique est nuisible au lecteur et néfaste au référencement naturel. Pour assurer un équilibre dans le texte, ces éléments doivent représenter environ 1 % du nombre total de mots.
Travailler l’écriture
Lorsque l’objectif principal est d’optimiser le référencement SEO, on se focalise parfois sur les algorithmes et on néglige l’humain. Pourtant, il faut toujours garder à l’esprit que le contenu est destiné à être lu par des humains. Le contenu proposé doit donc être lisible et compréhensible sans grand effort. De même, l’optimisation technique avec les mots-clés ne fait pas tout.
Les moteurs de recherche comme Google accordent beaucoup d’importance à d’autres paramètres comme le temps de rétention. Il s’agit du temps que passe l’internaute sur une page web. Plus ce temps est élevé, plus le contenu est considéré comme pertinent. De fait, il sera naturellement mieux référencé. Comme pour chacune des étapes précédentes, travailler l’écriture nécessite de suivre certaines règles :
- enrichir le texte de mots spécifiques à votre sujet ;
- faire des phrases courtes, moins de 25 mots ;
- s’assurer de la pertinence et de l’utilité des idées développées ;
- éviter les mots vides de sens ou incompréhensibles ;
- éviter les métaphores et les doubles sens pouvant entraîner une interprétation différente ;
- éviter de répéter trop souvent un même mot-clé.
En résumé, pensez d’abord au lecteur final avant même de commencer à rédiger.
Bien structurer le contenu pour le SEO
Google et les autres moteurs de recherche ne lisent pas le contenu comme le ferait un humain. Ils utilisent les balises html pour se repérer et identifier la nature du texte. Qu’il s’agisse d’un titre, d’un paragraphe ou d’un mot-clé, des balises spécifiques existent pour chacun de ces éléments. En fonction de l’éditeur de texte que vous utilisez, vous avez différentes manières de marquer la signification d’un élément.
Mais vous devez garder à l’esprit que le titre principal porte la balise H1 (H pour titre en anglais). Il est unique dans tout le contenu. La balise H2 est dédiée aux sous-titres qui développent différents aspects du sujet. La numérotation des titres se poursuit selon les différentes parties du texte. À titre indicatif, il existe jusqu’à six niveaux de titres différents disponibles (H1 à H6).
Les mots importants du texte sont encadrés dans les balises strong ou italic. Les paragraphes quant à eux, se délimitent avec des balises p.
Insérer des liens pertinents pour le référencement
Un autre aspect du référencement de contenu SEO est le netlinking, l’utilisation de liens pour prouver un peu plus aux moteurs de recherche la pertinence d’un contenu. Parmi les stratégies de netlinking se démarquent celle des liens internes et celle des liens externes. Les liens internes sont comme leur nom l’indique, des liens internes à votre site internet. Cette stratégie netlinking vise à lier entre elles les pages web du site pour augmenter le nombre de visites et donc le référencement.
Les liens externes ou backlinks, sont des liens provenant d’autres sites internet et qui pointent vers le contenu de votre page web. Plus il y a de liens externes vers une page, mieux elle sera référencée. Cette stratégie peut se mettre en place, en produisant régulièrement des contenus de qualités. Elle peut aussi se faire via l’acquisition de liens payants. Vous contactez un site ou une agence et faites l’acquisition d’un certain nombre de backlinks.
S’assurer de l’originalité du contenu
Dans cette partie, il est question de plagiat et d’actualisation du contenu. En rédaction web, le plagiat à deux origines. Soit, la duplication pure et simple d’un contenu rédigé par une autre personne, soit une coïncidence. Dans les deux cas, les algorithmes tiennent compte du plagiat et pénalisent le contenu publié en dernière position. Ce qui veut dire que les efforts déployés pour la rédaction et le référencement seront vains.
Afin d’éviter ce genre de situation, vous devez absolument éviter de copier du contenu chez un autre. De plus, certains sujets comme la mode, la loi ou la Tech évoluent tout le temps. Il est donc impératif de mettre à jour les contenus liés à ce genre de thème. Au risque de voir la page descendre dans les résultats de recherche.
Optimiser les images de vos rédactions
Bien qu’elle apparaisse en dernière position, l’optimisation des images n’est pas à négliger. Contrairement aux textes, les images sont plus lourdes et nécessitent plus de temps de chargement. Seulement, le temps sur Internet est précieux. En moyenne, il est conseillé pour une page d’avoir un temps de chargement de 03 secondes. Tous les visiteurs n’attendront pas 05 secondes le chargement de votre page. Ils risquent de se désintéresser et d’aller voir ailleurs.
Ce qui est néfaste pour votre temps de rétention. Les images sont souvent utilisées à titre illustratif, mais elles ne doivent pas pénaliser vos performances. Il est alors nécessaire de compresser le poids des images à l’aide d’un outil adapté. Aussi, le nombre d’images joue un rôle important dans l’expérience de lecture. N’oubliez pas que les images sont là pour illustrer le texte. L’idéal serait d’avoir 3 à 5 images (optimisées), selon la taille du contenu.